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Toujours libéral, encore minoritaire!

Le Canada divisé en deux, les libéraux forment un nouveau gouvernement minoritaire.

Au Canada, qui traversait une crise gouvernementale depuis longtemps, la voie vers la dissolution immédiate du gouvernement Trudeau a été ouverte par la démission de la ministre des Finances et vice-première ministre Chrystia Freeland, et la fracture majeure au sein du gouvernement est apparue au grand jour.

Seçmen Liberallere yine tam yetki vermedi.

Justin Trudeau a demandé au Gouverneure général de dissoudre le Parlement à la fin de 2024, annonçant qu’il resterait en fonction jusqu’à ce qu’un nouveau chef soit élu, puis il démissionnerait et conduirait le pays à des élections anticipées le 28 avril.

En février, le Parti libéral a élu Mark Carney, ancien Gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, comme chef du parti et premier ministre par intérim, ouvrant la voie à des élections anticipées.

Après un mois et demi ou deux de campagne, les Canadiens se sont rendus aux urnes et ont donné aux libéraux leur quatrième mandat consécutif, mais encore une fois, ils ne leur ont pas accordé un mandat complet, les limitant à 169 sièges au lieu des 172 nécessaires pour un gouvernement majoritaire, mais leur permettant de former un gouvernement minoritaire.

Alors qu’il semblait certain que le Parti conservateur (PCC) formerait le gouvernement lors d’une nouvelle élection l’an dernier, l’aiguille a commencé à bouger dans la direction opposée après la démission de Trudeau, pour ensuite marquer une pause au milieu et donner une fois de plus le feu vert aux libéraux. Le Parti conservateur du Canada s’est retrouvé avec seulement 144 sièges au Parlement, tandis que son chef Pierre Poilivère n’a pas non plus pu être élu.

Le Nouveau Parti démocratique, qui a été un parti clé lors des dernières élections et qui a soutenu le gouvernement minoritaire Trudeau, a perdu sa chance au profit du Bloc québécois, ne remportant que 7 sièges au Parlement. Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, n’a pas été élu. Dans son discours le soir des élections, Singh a annoncé qu’il resterait en poste jusqu’à ce qu’un nouveau chef soit élu, après quoi il démissionnerait.

Le Bloc québécois, devenu un parti clé du gouvernement fédéral canadien et qui ne participe aux élections qu’à partir du Québec, a révélé qu’il serait en pleine négociation avec 22 sièges, et le chef du parti, Yves-François Blanchet, a envoyé le message au nouveau gouvernement Carney que « j’ai des conditions ».

Les Canadiens ont donné une chance à Mark Carney, en supposant qu’il n’avait aucune expérience politique, mais qu’il avait été gouverneur de la Banque du Canada et du Royaume-Uni, qu’il était une figure importante du monde financier et qu’il pouvait être le meilleur joueur contre Donald Trump, qui voulait faire du Canada le 51e État des États-Unis et déclarait la guerre commerciale au monde entier.

Voyons si Mark Carney peut profiter pleinement de cette opportunité.

Le Parti conservateur, qui avait généralement reçu de bons votes dans l’Ouest canadien, a réussi à faire une percée surprise, surtout en Ontario et au Québec, mais n’a pas réussi à gagner la pleine confiance des Canadiens et s’est vu confier à nouveau le rôle principal de l’opposition.

Şima Açan.

D’autre part, Şima Açan, d’origine turque, du Parti libéral de la région d’Oakville Ouest en Ontario, a réussi à entrer au Parlement canadien à titre de députée.

Şima Açan, une femme d’affaires qui vit dans la région d’Oakville Ouest depuis 17 ans, promet de s’attaquer aux problèmes de sa région et de soulever ces questions à Ottawa.

 

Les résultats des élections sont les suivants :
Parti libéral (PLC) 169, Parti conservateur (PCC) 144, Bloc québécois (BQ) 22, Nouveau Parti démocratique (NPD) 7, Verts (GPV) 1.

Notre Anatolie / Le 30 avril 2025



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