Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Réaction à l’émission de Radio Canada

Réaction à l’émission de Radio Canada

Le Consulat général de Turquie à Montréal a réagi à l’émission de Radio Canada diffusée le 30 mars dernier.

 

L’émission «Plus on est de fous plus on lit» animée par Marie Louise Arseneault, diffusée à la radio de Radio Canada, a été contestée par le consulat général de Turquie à Montréal.

 

«The Daughters of Kobani» de l’écrivaine américaine Gayle Tzemach Lemmon

 

Dans l’émission, Elisabeth Vallet, une collaboratrice de l’émission, a parlé du livre intitulé «The Daughters of Kobani» de l’écrivaine américaine Gayle Tzemach Lemmon dans lequel il a été question des jeunes filles, membres de l’organisation terroriste PYD / YPG, une extension du PKK, en Syrie. Madame Vallet a traité les membres de l’organisation terroriste PYD / YPG comme des héroïnes qui défendent les droits des femmes en orient.

 

Dans la lettre ouverte qu’il a publiée, le consulat général a exprimé les points de vue suivants:

 

«Tout d’abord laissez-moi vous rappeler que la Turquie est fermement engagée dans la lutte contre le terrorisme en provenance de Syrie ou d’ailleurs. Elle est le seul pays à mener un combat poitrine contre poitrine contre DAECH avec des bottes au sol. La Turquie n’a pas seulement perdu plusieurs centaines de ses citoyennes suite aux attaques de DAECH mais elle est le seul allié de l’OTAN qui a pu neutraliser de milliers de ces terroristes sur les sols Irakien et Syrien.»

 

«Le PKK est reconnu comme une organisation terroriste par l’OTAN, l’UE et le Canada»

 

Dans sa lettre le Consulat général de Turquie a continué comme suit :

«Contre ce contexte, je me permets de porter à votre connaissance que le programme « Plus on est de fous plus on lit » a suscité beaucoup de mécontentement auprès de la communauté turque du Québec et des amis de Turquie ici au Canada. Votre invitée Madame Vallet a malheureusement dessiné un tableau qui est à la fois tolérant et glorifiant les actes terroristes de PYD/YPG, soit les extensions de l’organisation terroriste de PKK en Syrie. Responsable de plusieurs dizaines de milliers de vies des civils en Turquie, parmi qui se trouvent des mineurs, des femmes, des fonctionnaires, les pays alliés ont très vite réagi pour reconnaître le PKK en tant qu’une organisation terroriste, et ce par le Canada depuis décembre 2002, tant comme l’OTAN et l’Union Européenne depuis septembre 2001.

 

Les filles terroristes du PKK/PYD/YPG à l’age de l’école…

 

« Madame Vallet a (été) tombée dans le piège de la propagande du PKK qui tente à justifier sa présence illégale et illégitime dans une région comme la Syrie…»

 

En effet, prétendre que PKK/PYD/YPG sont des entités politiques ayant une idéologie « féministe orientale » et respectueuses aux valeurs civilisées constituent également une insouciance totale. Outre les rapports internationaux dont le Canada reconnaît, les rapports préparés par les ONGs à l’échelle mondiale, comme « Human Rights Watch », continuent à traiter ce sujet sensible pour démontrer la face horrible de PKK qui abuse non seulement les femmes, mais aussi les mineurs en tant qu’enfant soldat. Quant à la défense des droits des femmes, la Turquie est encore aujourd’hui le seul pays dans sa région qui garantisse non seulement leurs droits depuis la proclamation de la république en 1923, mais elle continue à les veiller en tant que pays candidat à l’Union Européen. Sur ce point-là Madame Vallet a (été) tombée dans le piège de la propagande de PKK qui tente à justifier sa présence illégale et illégitime dans une région comme la Syrie, à travers la commercialisation des droits des femmes qui sont chers pour nous tous. Aucunement la radicalisation des femmes par le PKK avec l’incitation à la violence ne doit pas être interprétée comme une émancipation ou une triomphe pour les femmes du monde. Aucun raisonnement à notre époque ne peut justifier le recrutement et l’abus des filles à l’âge d’école pour rejoindre une organisation terroriste. Les médias internationaux sont remplis des rapports sur cela.

Vu de cet aspect-là, on attendait une approche plus responsable d’ICI Radio, une branche de radio officielle du Canada, de bien traiter ses sujets de façon équitable pour ne pas servir à la propagande du PKK et son leader détenu, soit Abdullah Ocalan. En tant qu’un représentant d’un pays allié et ami du Canada, j’aimerais sincèrement vous aviser que ladite programme contredit non seulement les efforts du Canada cotre le terrorisme, mais elle soulève de sérieuses questions sur votre position en matière de la lutte contre le terrorisme. Donc, je pense sincèrement qu’il serait plus juste au nom de journalisme responsable de mettre en lumière les atrocités commises par ces terroristes, «soit-disant défendeurs des droits de femmes» en Syrie, contre la population civile, y compris les kurdes locaux même.

 

«Une institution comme la vôtre a aussi la part de responsabilité à titre de fournisseur de l’information à l’échelle du Canada… »

 

Permettez-moi également de souligner l’importance de ne faire aucune distinction entre les organisations criminelles dans la lutte contre le terrorisme, une institution comme la vôtre a aussi la part de responsabilité à titre de fournisseur de l’information à l’échelle du Canada pour éclairer vos suiveurs avec prudence.»

 

 

Notre Anatolie / Bizim Anadolu / le 13 mars 2021

Vous pourriez également être intéresséEs par ces articles :

 

 

 

    Share with your friends / Partagez avec vos amiEs / Dostlarınızla paylaşın...